Depuis plus d’un an, le commerce maritime est profondément désorganisé. Les prix du fret (des portes conteneurs) ont explosé et les retards s’accumulent dans tous les grands ports de marchandises. La France ne fait pas exception et est également touchée par la désorganisation des échanges qui concerne l’ensemble des routes maritimes du monde.
Cette désorganisation est la conséquence d’une succession d’évènements tels que le blocage du canal de Suez ou encore la fermeture de ports majeurs en Chine due au contexte sanitaire. Ces évènements ont un impact durable sur la fluidité de la chaîne logistique globale entraînant des ruptures de stock, des retards de livraison et la flambée des coûts de transport.
La pandémie de COVID-19 et ses restrictions ont provoqué un déplacement des dépenses de consommation vers des biens de consommations autres que les aliments (produits électroniques et articles sportifs), stimulant ainsi la demande pour ces produits fabriqués en Asie, principalement en Chine.
Ces volumes, combinés aux conséquences intrinsèques à la crise sanitaire dans les ports les plus achalandés du monde, ont provoqué un casse-tête logistique.
Les conteneurs vides ne sont pas rapportés au même rythme dans les cargos surchargés et restent éparpillés un peu partout. Le principal problème n’est donc pas lié à une pénurie de conteneurs, mais essentiellement à un problème de circulation et de congestion. Les retards accumulés lors de chaque arrêt se traduisent par des trajets beaucoup plus longs.
Pour l’instant, il est encore prématuré de savoir quand ce chaos prendra fin, mais on estime que l’année 2022 sera encore très affectée par ces évènements.
Dans ce contexte particulièrement difficile, Aymara Food met toute en œuvre avec ses partenaires logistiques, transitaires en France et en Amérique Latine, pour limiter les impacts sur les délais de livraisons.
Compte-tenu de cette situation il est primordial d’anticiper au mieux les besoins et d’initier les approvisionnements au plus tôt.