Des Nouvelles de la Récolte du Camu Camu Bio au Pérou

Le camu camu est un arbustre pouvant atteindre 4 à 5 m de hauteur. Ses racines s’enfoncent profondément dans les sols inondables et marécageux. Il pousse en Amazonie péruvienne, principalement le long des fleuves Ucayali, de l’Amazone et de ses affluents.

Ce super aliment est aujourd’hui plébiscité dans le monde et de plus en plus connu en Europe, car sa forte teneur en vitamine C (50 fois plus que l’orange et 37 fois plus que le kiwi) lui confère le palmarès de meilleur allié pour la santé, avec d’innombrables bénéfices qui pourront faire l’objet d’un autre article. 

La récolte annuelle de camu camu bio a commencé depuis un mois. Elle dure environ 5 mois et devrait donc s’étendre jusqu’à la mi-mars.

Pour l’obtention d’un pourcentage élevé en vitamine C, les premiers mois de récolte sont déterminants, car plus les baies sont cueillies vertes plus elles contiennent de la vitamine C naturelle. D’où l’importance d’être très réactif dès les premières semaines de récolte.

Comment sont récoltées les baies de camu camu bio ? 

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La récolte se fait à la main, dans les plantations marécageuses des producteurs. Les agriculteurs sont obligés de monter par endroits dans un canoë pour réussir à cueillir toutes les baies. Chaque arbuste donne environ 30 kilos de baies par an.

Les 30 producteurs avec qui nous collaborons et qui travaillent dans la région d’Ucayali, Nueva Requena possèdent des parcelles allant de 0,2 à 6,9 hectares.

J’ai découvert ces producteurs lors d’un voyage de terrain au Pérou début 2019. J’ai été convaincue par leurs pratiques agricoles et le travail incroyable qu’ils réalisent pendant la courte période de récolte, mais aussi avant et post-récolte.

Cette année, la récolte de camu camu est particulièrement excellente, grâce aux bonnes conditions météorologiques dont bénéficie en ce moment la région d’Ucayali.

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Une récolte avec du succès mais compliquée à cause du contexte sanitaire 

De manière générale, l’impact de la crise sanitaire a eu des effets négatifs dans la vie de nos producteurs : moins de personnes sur le terrain, difficultés pour accéder aux soins, ce qui a rendu la productivité plus faible pour la récolte précédente. Ucayali et Loreto ont été les provinces les plus touchées par la propagation de la Covid-19, avec plus du double du nombre d’infections que la moyenne nationale.

Comment se sont organisés les producteurs avec qui Aymara Food travaille ? Qu’a mis en place notre partenaire au Pérou pour faire face à la crise sanitaire ? 

Afin de faire face à la crise, notre partenaire au Pérou a mis en place des mesures de télétravail dans tous les domaines qui le permettaient, afin de préserver au mieux la santé de ses collaborateurs.

Comme en France, le protocole de sécurité a été dicté par l’état Péruvien : prendre la température de tous les collaborateurs, porter un masque obligatoirement y compris pour les producteurs dans les plantations, isoler la personne avec le virus en cas d’éventuelle infection, alterner les équipes dans l’usine pour que les collaborateurs qui travaillent en production puissent disposer de plus d’espace (distanciation sociale) avec moins de risques de contagion, etc.

Selon la stratégie de réouverture des frontières du gouvernement français, le Pérou est actuellement classé comme pays « orange ». Cela signifie que la circulation du virus est active dans des proportions maîtrisées, sans diffusion de variants préoccupants. 

Dans ce contexte particulier, nous pouvons donc nous attendre à des volumes de production relativement conformes aux prévisions, et à une très bonne qualité du produit.

Néanmoins, les prix devraient être probablement à la hausse compte-tenu des complexités liées à la crise sanitaire et à l’augmentation du prix des transports.

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